Sa biographie

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Yolanda Gigliotti de son vrai nom d'origine italienne, est née le 17 janvier 1933 au Caire. Elle est la seule fille issue d'une fratrie de trois enfants, Orlando l'aîné et Bruno le plus jeune.

Yolanda n'était pas prédestiné à vivre une vie de star mais plutôt à être secrétaire.

C'est au début des années 50, qu' elle s'inscrit à l'insu de sa famille et surtout de son père à un concours de beauté. Quelques années plus, elle est élue Miss Égypte 1954.

Repérée par un réalisateur français grâce à son élection et ses quelques films tournaient pour le grand écran au Caire. Yolanda devint alors, DALIDA. Son rêve ?? La capitale française. Et ce fut une veille de Noel 1954 qu'elle arriva à Paris avec son accent et ses origines.

Les temps fut durs pour elle, à Paname. Elle décida alors de prendre des cours de chant. Elle fut engagée dans un cabaret des Champs Élysées  puis à Vila d'Este où elle fut présentée comme la révélation de la chanson française.

C'est au cours d'une émission de variétés  à l'Olympia, "Les Numéros un de demain" que Dalida fit la rencontre deux hommes du monde du showbiz, Lucien Morisse et Eddy Barclay, directeur artistique d'Europe 1 pour l'un, éditeur de disques pour l'autre.

Elle enregistra son premier 45 tours chez la maison de disque Barclay, "Madonna" mais ce fut avec "Bambino" qu'elle connut une immense succès et qu'elle arriva à s'imposer dans le monde musical français, une nouvelle star naquit.

L'année 1956 fut son année, puisqu'elle fit ses premiers à L'Olympia au côtés de Charles Aznavour. Dalida est devenue incontournable et idole de toute une génération.

Le 17 septembre 1957, elle reçue son premier disque d'or de sa jeune carrière puis l'année qui suivie L'Oscar de Radio Monte-Carlo qu'elle garda un peu moins d'une décennie. Va s'enchaîner tournée et salle de concert dont Bobino. Une idylle naquit entre elle et son directeur artistique. Ce fut le  8 avril 1961 qu'elle l'épousa à Paris en présence de toute sa famille et repartie immédiatement en tournée.

Mais leur bonheur fut de courte durée, Dalida se sentant délaissée par son époux, va rencontrer Jean Sobieski et devenir son amant au dépend de Lucien Morisse.

Elle se produis à l'Olympia et eut un immense succès et eut de plus en plus de fans à travers le monde entier. En 1962, elle s'offre un hôtel particulier à Montmartre.

Le divorce avec Lucien Morisse prononçait, elle rompit avec son amant. Dalida va se métamorphoser et c'est en 1964, qu'elle devient blonde. En 1965, elle interpréta "La danse de Zorba", bande originale du film "Zorba le Grec".  C'est à la fin des années 66, que son jeune frère Bruno, pris le  nom de son frère aîné Orlando, afin de devenir son producteur.

En octobre 1966, elle rencontra un jeune auteur-compositeur, Luigi Tenco. Luigi se chargea d'écrire la chanson. Une  passion naquit entre eux. Ils décidèrent de se présenter  à San Remo, lors du gala du Festival en janvier 67, pour défendre la même chanson : "Ciao Amore". Ils annoncèrent leur mariage prévu pour avril. Malheureusement, la soirée tourna à la tragédie. Luigi Tenco, extrêmement angoissé, sous l'emprise de l'alcool et de tranquillisants, ne supporta pas que le prix échappe à l'un et à l'autre. Dégoûté et incompris, il se suicida dans la chambre de son hôtel. Quelques mois après, elle tenta de se suicider.

Cet épisode malheureux augure en fait, une nouvelle ère dans la carrière de Dalida. C'est le début de la période "Madone" en robe longue blanche. La dévotion du public semble éternelle pour "Sainte Dalida", comme la surnomme la presse, mais la nouvelle Dalida apparut. A la fin des années 60, elle reçut en Italie, le grand prix de la chanson, "Canzonissima". A l'automne 70, elle rencontre Léo Ferré lors d'une émission de télévision, elle enregistra "Avec le temps". En 1973, Dalida et Alain Delon, qui furent amants dans les années 60, se retrouvèrent pour former un duo, en interprétant "Paroles paroles", se fut un succès fulgurant, puisqu'il se hissa à la première place du hit-parade en France.

Le début des années 70 lui vaudra d'être aidée par son nouveau compagnon, Richard Chanfray, qui se fait appeler « le Comte Saint Germain ». Elle entre maintenant dans la phase "star hollywoodienne" où sa féminité est mise en avant. A la fin de l'année, elle enregistra "Il venait d'avoir 18 ans". Le titre devient n°1 dans neuf pays dont l'Allemagne, où elle vend 3,5 millions d'exemplaires. Le 15 janvier 1974, elle remonte sur la scène de l'Olympia et présente à la fin du tour de chant une nouvelle chanson "Gigi l'Amoroso". Ce titre resta le plus grand succès mondial de Dalida, numéro un dans douze pays. En février 1975, elle reçut le prix de l'Académie du disque français.

Elle repris en 1977 une chanson du folklore égyptien "Salma Ya Salama". Le lancement se fait en France et au Moyen-Orient.. Elle l'enregistra  en cinq langues.

Elle fut contactée pour un show à New York. C'est ainsi que le 29 novembre 78, elle monte sur la scène du Carnegie Hall. Dalida inaugura une nouvelle chanson que le public adore immédiatement, "Lambeth Walk", sorte de rengaine des années 20.  Dalida profita de son succès américain. Durant l'été 79, son nouveau tube s'appelle "Monday Tuesday". Dalida surfe sur la vague disco avec aisance, s'accaparant une fois de plus une mode.

Le début des années 80 démarre par un feu d'artifice. Dalida, alors au faîte de sa gloire, se produit au Palais des Sports à Paris du 5 au 20 janvier 80 pour un show à l'américaine, avec douze changements de costumes en strass et plumes. La star fut entourée de onze danseurs et de trente musiciens. Une véritable chorégraphie comme à Broadway fut imaginée pour ce spectacle grandiose de plus de deux heures.Ce fut la première vedette féminine à se produire sur une scène aussi importante. 

En 1981, après sa rupture douloureuse avec le Comte Saint-Germain, Dalida, elle se lança dans un travail acharné pour oublier sa vie privée chaotique. Pour la première fois, on inventa pour elle le disque de diamant, qu’elle est la première à recevoir au niveau mondial. C’est une façon de célébrer ses 85 millions de disques vendus dans le monde, mais aussi 55 disques d'or interprétés en sept langues et l'ensemble de sa carrière.

En 1983, elle enregistra un nouvel album. Le 20 juillet de la même année, un nouveau coup va la déstabiliser. Puisque Richard Chanfray se suicida à Saint-Tropez. Dalida est très affectée par la mort de son ancien compagnon. Réclamée par ses fans, elle repartit en tournée en 1984.

Au cours de ses trente-sept années de succès ininterrompu, elle trouva le temps de tourner quelques films, du attendre 1986 pour trouver un vrai rôle de composition. Elle fut l’héroïne du film de Youssef Chahine " Le sixième jour ", dans lequel elle se révélera être une grande tragédienne.

Ce fut un 2 mai 1987, que Dalida décida de "mourir sur scène" en laissant pour  mots :

 "Pardonnez-moi, la vie m’est insupportable "

Elle fut enterré au cimetière de Montmartre,dans le XVIIIéme arrondissement de Paris. Une statue la représentant en habit de scène orne sa tombe l'une des plus visités des touristes.